Louis Thoulouze

Bonjour Toutes mes condoléances , pour la famille de Mon Maître de Cm2 dans l'année 1975 approximativement. J'ai gardé le souvenir de son application à transmettre la culture de la Provence. Il nous avait eppris à faire un herbier des collines , que j'ai toujours et appris à chanter LE CHAPEAU DE MIREILLE et COUPO SANTO. J'ai chanté ces chansons à épisodes réguliers , étonnant mon entourage et gardé une coquille d'huître peinte de sa main. Il était l'instituteur, comme on les aime . Dans la transmission. Je l'ai revu vers 2018, à une projection sur carry , il était comme moi, tout content et avait gardé le souvenir de mon passage dans sa classe . Je devais le revoir , mais le temps à fait son œuvre . Merci à lui pour toujours

Bonjour Toutes mes condoléances , pour la famille de Mon Maître de Cm2 dans l'année 1975 approximativement. J'ai gardé le souvenir de son application à transmettre la culture de la Provence. Il nous avait eppris à faire un herbier des collines , que j'ai toujours et appris à chanter LE CHAPEAU DE MIREILLE et COUPO SANTO. J'ai chanté ces chansons à épisodes réguliers , étonnant mon entourage et gardé une coquille d'huître peinte de sa main. Il était l'instituteur, comme on les aime . Dans la transmission. Je l'ai revu vers 2018, à une projection sur carry , il était comme moi, tout content et avait gardé le souvenir de mon passage dans sa classe . Je devais le revoir , mais le temps à fait son œuvre . Merci à lui pour toujours

M Thoulouze que de beaux souvenirs avec vous , il y avait du respect, vous nous avez enseigné les codes de bonnes conduites qui font tant défaut aujourd’hui Vous avez marqué à tout jamais mon enfance

Respectueuses condoléances je n'ai jamais oublié ce grand Monsieur que j'ai eu l'honneur d'avoir pour Maitre et ne l'oublierais jamais , reposez en paix Monsieur Thoulouze . Nous reverrons nous peut être ..je l'espère .

Sincères condoléances je partage votre peine,merci Mr Thoulouze pour l'enseignement que vous m 'avez transmis

Cet hommage n'est visible que par la famille

Cet hommage n'est visible que par la famille

Monsieur Thoulouze s'en va... mais pas le souvenir d'un enseignant faisant partie de ceux dont on se souvient ! Certainement pas par hasard, j'ai choisi le même métier. Merci Maitre !

Il a été à son arrivée sur Carry l'instituteur de Daniel école sous la mairie. Puis le mien bien plus tard. Une figure de Carry nous quitte. Toutes nos condoléances. Chantal

Hommage à notre  maître d’école ».
« Nous avions des instituteurs. Et ce mot a un sens. Ils n’étaient pas « professeurs des écoles », ce barbarisme néolibéral démagogique inventé en l’an 2000. L’instituteur ne professait pas, il accompagnait, il hissait les jeunes esprits que nous étions, à l’exploration de l’humanité. Sa mission s’arrêtait à la fin de la primaire, véritable école de la pensée et de la relation à l’autre. Apprentissage délicat des rapports de force, de la rencontre et de la négociation. De l’erreur aussi, mais jamais dans le mépris de celui qui se trompe ou qui ne sait pas. Les instituteurs m’ont fait aimer le savoir. Grâce à la plupart d’entre eux, j’ai aimé apprendre. Ils m’ont transmis la curiosité pour les choses du monde et de la vie.
Comme l’abeille pollinise un jardin, l’instituteur captait notre attention, nous enseignait quelque chose dont nous ignorions la mécanique. Et, jour après jour, une chose fragile s’établissait entre lui et nous : la confiance. Or, il se trouve que la confiance en l’autre est le premier pas vers la confiance en soi…
J’ai presque tout oublié de cette période, mais j’ai gardé l’essentiel : ma capacité à entrer en conversation et en empathie avec mes semblables. Ce ne sont pas quelques strophes lénifiantes d’un Joseph de Pesquidoux faisant l’éloge de la chasse à courre, ni la légende absurde de Jeanne d’Arc qui furent les moments les plus fondateurs, certes non ! Il y avait aussi de vrais témoignages comme des extraits du journal d’Anne Frank, comme s’il voulait nous dire qu’Auschwitz et Hiroshima s’éloignaient un peu vite, au regard de l’Histoire. Et quand bien même ce n’était pas au programme, il savait que nous pouvions l’entendre ! L’aventure humaine est faite de toutes choses, son approche est une alchimie précieuse qui requiert, de la part d’un enseignant, de multiples talents. Les instituteurs que j’ai connus avaient ces qualités. Ils savaient se faire entendre sans élever la voix. Ils nous aidaient à entrouvrir les portes d’un monde et d’une vie que nous avions à parcourir. Si j’écris ces lignes aujourd’hui, c’est pour rendre hommage à l’un d’entre eux, qui vient de s’éteindre, longtemps, très longtemps après que j’eus la chance de compter parmi ses élèves, à la fin des années 1970, au CM2.
 Dès que la cloche sonnait  , on attendait en rangs par trois dans la cour. Les autres classes défilaient devant nous. Nous entrions tous dans le bâtiment sans un mot. En classe, chacun se plaçait à côté de sa table. A son tour il entrait, restait debout entre son bureau et le tableau, nous regardait brièvement et nous faisait asseoir. Entre lui et nous, ces quelques gestes marquaient le respect et non la crainte. C’est toute la différence !
Le maître était très grand, dégarni, économe de ses sourires. Armé d’une voix grave et timbrée, sa parole calme réinventait chaque matin, la prose de la journée. La morale inscrite au tableau ouvrait une brève discussion, destinée à réveiller nos oreilles et nos imaginations endormies. Puis nous sautions de matière en matière avec agilité, nos jeunes cerveaux s’adaptaient. L’instit savait très bien de quoi nous étions capables, avant même que nous soyons surpris par nos aptitudes.
S’il y a une pédagogie, c’est à cela qu’on la reconnaît, non ? La carte de France réversible était en place à droite, un vrai squelette articulé semblait se cacher, juste derrière, accessoire indispensable des leçons d’anatomie. La lumière du jour venait de la gauche à travers d’immenses fenêtres donnant sur la cour. Le tableau « vert sapin » n’offrait que quelques mots fraîchement calligraphiés en son centre. Il faisait bon à l’école. Je n’ai pas oublié sa voix cuivrée, sa diction impeccable. Du fond de mon souvenir, j’entends encore ce géant désinvolte, cet orfèvre de l’école publique et laïque énoncer : « L’habit ne fait pas le moine ».
 notre maître d’école est parti. Je l’avais croisé une ou deux fois, dans les rues de carry. Nous avions échangé quelques mots, il y a une dizaine d’années. Digne et calme, il n’avait guère changé. A ma surprise, il m’a bien reconnu. Un peu comme des gens proches, les instits se souviennent de leurs anciens élèves. Savent-ils secrètement, ce que nous leur devons ? Je l’espère. Nombre d’entre eux étaient bien des « Maîtres » et non des « profs ».
Dans un signe à nous tous et, ce geste appliqué d’une ultime élégance.
Bien a toi la famille GONZALEZ A QUI LES 5 FRERES ET SOEUR A QUI TU  A TRANSMIS TON SAVOIR repose en paix.